Avec le récent reveal de la adidas Harden Vol.10, James Harden intègre officiellement le club des joueurs NBA ayant eu au moins 10 chaussures signatures. Mais qui sont les autres athlètes de la grande ligue qui ont également eu cet honneur de la part de leur équipementier ? On se penche sur les joueurs NBA qui ont dépassé la barre des 10 signature shoes en carrière, avec une première partie uniquement sur les joueurs encore en activité, et une seconde sur tous les autres NBAers concernés dans l’histoire de la ligue !
Chaque saison voit émerger de nouveaux modèles signature en NBA. Mais seuls quelques joueurs ont développé une relation assez longue et stable avec une marque pour atteindre ou dépasser la barre des dix modèles à leur nom. Cette continuité en dit souvent plus sur leur influence, leur longévité et leur rôle pour leurs équipementiers que sur leurs résultats sportifs. De LeBron James à Michael Jordan en passant par Allen Iverson, Chris Paul ou Dwyane Wade, la liste reste courte et montre la rareté de ces collaborations étendues. Voici un panorama complet des joueurs encore en activité et de ceux ayant marqué l’histoire au point d’atteindre ce volume exceptionnel de paires.
Les joueurs actifs avec dix modèles signature ou plus
LeBron James et l’évolution continue de la gamme Nike LeBron

Arrivé en NBA en 2003 avec un contrat Nike dès sa sortie du lycée, LeBron James a construit une gamme signature parmi les plus longues jamais produites. La ligne s’articule autour de modèles conçus pour un profil puissant et mobile, avec une évolution régulière des technologies utilisées. Les premières années sont marquées par des silhouettes volumineuses, des renforts épais et l’usage d’Air Max sur toute la longueur, notamment sur les LeBron 7 et 8. La transition vers une coupe plus légère se fait progressivement avec l’apparition du Battleknit, puis par la réduction du volume sur les LeBron 20 et 21. Cette constance saison après saison montre une relation durable entre Nike et le joueur, renforcée par l’existence parallèle d’une gamme rétro désormais intégrée au catalogue.
Kevin Durant, une signature Nike conçue pour la polyvalence

La première Nike KD sort en 2008, un an après les débuts du joueur. La ligne met rapidement en avant un positionnement accessible tout en intégrant des technologies de pointe. Les premiers modèles utilisent le Zoom de manière simple avant d’être associés à des unités Air plus visibles. Le KD 4 devient une référence, autant pour son strap latéral que pour ses éditions spéciales. Les modèles suivants s’appuient sur le Flyknit, le Zoom Strobel ou la mousse React. La collaboration reste active et structurée, avec une sortie régulière chaque saison et des modèles pensés pour s’adapter aux variations du jeu de Durant.
Stephen Curry et la montée en puissance d’Under Armour

Lancée en 2015, la ligne Curry accompagne la progression du joueur et son impact sur le tir longue distance. Les premiers modèles s’appuient sur la mousse Charged avant que la marque ne développe le Threadborne pour gagner en légèreté. La série évolue ensuite vers la technologie HOVR puis Flow, cette dernière marquant une rupture notable dans l’approche de la traction. La création de Curry Brand, entité interne d’Under Armour, structure davantage la ligne et lui donne une identité claire. Les modèles restent ancrés dans l’image du joueur : silhouettes basses, recherche de mobilité et efforts sur la transition talon-avant-pied.
James Harden et l’approche offensive d’adidas

Arrivée majeure pour Adidas en 2016, la ligne Harden adopte une identité visuelle immédiatement reconnaissable. Les premiers modèles utilisent le Boost sur des plateformes larges conçues pour stabiliser le jeu d’appuis du joueur. Le Harden Vol. 1 introduit le cuir en zone avant pour protéger l’orteil d’un contact fréquent. Le Vol. 4 constitue un tournant avec l’adoption du Lightstrike, tandis que le Vol. 5 inaugure FutureNatural, procédé visant à fusionner la tige et la semelle. Les versions suivantes alternent entre silhouettes proches du lifestyle et modèles plus ancrés dans la performance. La sortie du Harden Vol. 10 confirme la continuité de la ligne et son rôle central au sein du catalogue basketball d’Adidas.
Klay Thompson, une ligne ANTA fortement implantée en Asie

Depuis 2015, la ligne ANTA KT accompagne le jeu du shooteur. Le partenariat repose sur une progression technique régulière, d’abord centrée sur la stabilité, puis sur la réduction du poids avec les modèles plus récents. Les KT 3 introduisent l’amorti A-FlashFoam, tandis que les générations suivantes adoptent des matériaux tissés plus souples ou l’amorti Nitroedge. La présence marquée du joueur sur les marchés asiatiques permet à la ligne de s’installer durablement dans le catalogue de la marque, jusqu’à atteindre le dixième modèle.
Damian Lillard et la continuité de la gamme adidas Dame

Débutée en 2014, la gamme Dame se caractérise par une approche simple et fonctionnelle, à l’image du jeu du joueur. Les premiers modèles intègrent le Bounce, choisi pour sa stabilité et sa durabilité plutôt que pour son retour d’énergie. Les générations suivantes adoptent progressivement des tiges en mesh souple, puis le Lightstrike pour alléger la semelle. Le modèle Dame 10 marque la continuité de cette stratégie : plateforme large, amorti mixte, traction dense. L’identité « Dame Time » constitue le fil conducteur des différentes éditions.
Les joueurs historiques ayant atteint ou dépassé dix modèles signature
Michael Jordan et l’architecture complète de la gamme Air Jordan

La ligne Air Jordan commence en 1984 et s’étend aujourd’hui sur 23 modèles principaux. Les designs signés Tinker Hatfield introduisent des éléments devenus caractéristiques de l’histoire du basketball : utilisation des matériaux premium, rupture esthétique sur les Jordan 3 et 4, silhouettes pensées pour des besoins de jeu précis comme l’encadrement du talon ou la rigidité médiane. Les modèles 11 et 12 marquent la période des titres, tandis que les générations 15 à 23 explorent des partis pris plus techniques. Au fil des années, la gamme retro s’installe comme un pilier du marché. La silhouette Air Jordan devient un objet exporté bien au-delà du cadre sportif et reste encore omniprésente dans les sorties annuelles.
Kobe Bryant, une influence durable sur les silhouettes basses

La carrière signature de Kobe Bryant se distingue par deux périodes. D’abord chez Adidas avec les KB8 et « The Kobe », puis chez Nike à partir de 2003. La transition vers les modèles bas commence avec la Kobe 4 et redéfinit la conception des chaussures pour arrières et ailiers. Les Kobe 5 et 6 se distinguent par des tiges légères et une approche plus proche des chaussures de vitesse. Le Kobe 9 marque une exception avec sa tige haute en fibres tissées. La ligne se termine officiellement avec la Kobe 11, mais les versions Protro permettent de moderniser les silhouettes existantes pour les joueurs actuels. La demande reste forte, témoignant de l’impact technique et esthétique de cette gamme.
Allen Iverson et l’ancrage de Reebok dans les années 2000

La signature d’Iverson avec Reebok débouche dès 1996 sur la Question, modèle identifiable par ses renforts avant et sa semelle épaisse. La série Answer prend ensuite le relais avec plus d’une dizaine de modèles successifs. Les différentes générations expérimentent des laçages alternatifs, des amortis DMX et des silhouettes plus rigides. L’ensemble de la ligne symbolise l’esthétique de la fin des années 90 et du début des années 2000, période où Reebok occupe une position dominante sur le marché. Les rééditions régulières soulignent la place de la série dans l’identité de la marque.
Carmelo Anthony et la continuité Jordan Brand

La ligne Melo débute avec le modèle M1.5 puis se poursuit jusqu’au M13. Elle s’adresse principalement aux joueurs recherchant des modèles polyvalents, avec une construction robuste et un maintien latéral marqué. La collaboration reste stable sur toute la carrière sportive de Carmelo Anthony. Les différentes générations ne cherchent pas à suivre des ruptures technologiques nettes, mais plutôt à ajuster la tige, la traction et le système de laçage.
Dwyane Wade et l’installation durable de Li-Ning

Après des passages chez Converse et Jordan Brand, Dwyane Wade signe en 2012 avec Li-Ning. La ligne Way of Wade s’étend rapidement et dépasse la dizaine de modèles. Les silhouettes présentent des tiges rigides, des semelles épaisses et des motifs géométriques devenus caractéristiques de la gamme. Plusieurs collaborations artistiques renforcent l’identité visuelle. La ligne occupe une place importante dans la stratégie de Li-Ning, notamment sur le marché chinois, où le joueur bénéficie d’une forte notoriété.
Shaquille O’Neal et la diversification des gammes Reebok et Dunkman

Bien que sa ligne soit moins structurée autour d’une numérotation annuelle, Shaquille O’Neal possède un volume important de modèles signature. Les Shaq Attaq et Shaqnosis en constituent les références principales, tandis que les modèles Dunkman couvrent une offre plus large, souvent destinée au grand public. La diffusion de ces modèles, notamment dans la grande distribution, permet à la ligne d’atteindre un volume important. Les rééditions récentes des Shaq Attaq ravivent l’intérêt pour cette gamme.
Derrick Rose, une longévité rare chez adidas

Adidas accompagne Derrick Rose dès 2010, avec une ligne qui s’étend aujourd’hui sur plus de treize modèles. Les premiers modèles utilisent le Sprintframe avec des structures renforcées, tandis que les générations suivantes adoptent le Boost en pleine longueur. Après les blessures du joueur, la ligne évolue vers des modèles plus protecteurs, avant de se concentrer sur des sorties plus ciblées pour le marché asiatique. La continuité de la série montre la place du joueur dans la stratégie basketball de la marque.
Chris Paul et la stabilité de la gamme Jordan CP3

La gamme CP3 présente une continuité notable avec douze modèles successifs. Les silhouettes s’adressent à des profils rapides, avec des travaux réguliers sur la traction et le maintien. L’esthétique reste sobre, fidèle aux codes de Jordan Brand. La série se distingue par sa régularité plutôt que par des ruptures techniques, avec des modèles qui ont accompagné une grande partie de la carrière du joueur.
Une liste réduite qui reflète la place des joueurs au sein de leurs marques
Les joueurs ayant atteint ou dépassé dix modèles signature représentent une minorité en NBA. Leur profil se caractérise par une longévité sportive, une relation durable avec leur équipementier et une présence constante dans le catalogue. Cette rareté s’explique par les investissements nécessaires à la mise en place d’une ligne annuelle et par la nécessité de maintenir une demande suffisante sur plusieurs marchés, notamment en Asie. Ces lignes signature constituent aujourd’hui un repère clair pour comprendre comment les marques structurent leurs gammes performance et lifestyle en basketball.

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Publication
- Crédit photo : compte Instagram officiel @laclippers
- Publié le : 01/12/2025 à 17:21
- Mis à jour le : 01/12/2025 à 17:21